à VULVOZ
Un peu d'histoire avec quelques bâtiments de Vulvoz...
Un village dans un écrin de verdure...
Niché à 729 mètres d’altitude moyenne -montant jusqu'à 1010 m.-, Vulvoz est à 15 mn de Saint Claude ou de La Pesse (1100m -1448m), 30 mn d’Oyonnax (Autoroute A404 A40) et 55 mn de Lons Le Saunier (Autoroute A39) . A l'écart des grands axes de circulation, au coeur d'une nature encore authentique, vous bénéficierez d'un total dépaysement : détente et repos assurés !
Il existait un château à Vulvoz, datant du Moyen Age. D’ailleurs, un reste de tour a longtemps subsisté… Jusqu’à ce que les habitants prennent les pierres pour construire des maisons ! On dit que le village est construit sur l’emplacement de la cour du château. Pour cette raison le lieu dit est cadastré ‘’A la Cour‘’. Mais d’autres rumeurs remontent beaucoup plus loin : jusqu’à l’époque Gauloise…
Ferme, minoterie
Un moulin est attesté au milieu du 18e siècle près de la cascade du ruisseau de la Vulve, avec scierie, battoir et martinet (1829 A 389, 391, B 202, 203, 204) . Produisant en 1809 quatre quintaux de farine par jour (avec deux tournants à eau) , il appartient à Pierre-François Bouvard en 1829 puis aux frères Michalet au début du 20e siècle. Un atelier de tournerie tenu par Jules Michalet y est signalé dans les années 1920 ou 1930. L'humidité et l'impossibilité de s'agrandir entraînent, vers 1930, le transfert des activités sur un nouveau site au long de la route, dans un bâtiment de ferme qui porte le chronogramme An 12 1804 sur un linteau. L'atelier de fabrication de la minoterie est installé dans le fenil et le toit surélevé. Ayant conservé sa turbine à haute pression, le site de la cascade lui fournit son électricité (5 ou 6 ch) , un branchement d'appoint sur le réseau de l'Union électrique étant effectué vers 1940. La minoterie ferme en 1954 et reste désaffectée. Sur le site d'origine ne subsistent que des ruines. 2 paires de meules au début du 20e siècle. Matériel en 1954 : un trieur, un appareil à cylindres double, une paire de meules, un plansichter, un mélangeur à farine. 3 hommes, 2 femmes et 4 enfants en 1851. Année de construction : 1804
L'atelier de tournerie
Le bâtiment porte la date de 1922 sur le linteau de la porte d'accès à l'atelier construit par les frères JACQUENOD.
Cet atelier a été construit dans le prolongement d'une ferme appartenant à cette même famille Jacquenod. Les deux frères, Paul et Georges, s'occupent toute leur vie à travailler la tournerie. Ils fabriquent avec peu de moyens des yo-yo, porte-plume, plumiers, bilboquet…Sur une longue période, l’activité principale sera la fabrication de crécelles de toutes dimensions. On disait que pour Pâques les cloches partaient à Rome. Durant cette période on remplaçait le son des cloches par celui des crécelles….L'activité a cessé dans les années 1967 / 1970 pour raisons de santé.
Pour votre information : La partie de stockage des plateaux de bois contigüe à l’atelier servait de ‘’séchoir ‘’ et cette structure est aujourd’hui l’espace du gite.
Prévôté, ferme
Le bâtiment d'origine date vraisemblablement du 16e siècle ; sur l'ancien cadastre (1828) on voit que la maison prévôtale occupait ce qui correspond aujourd'hui aux parcelles 231, 232, 237 ; elle avait deux tours situées aux angles nord du bâtiment ; aujourd'hui il ne reste de la maison prévôtale que la porte d'entrée de l'atelier, un chasse roue à l'angle du bâtiment, et les vestiges d'une tour, sur laquelle a été construit un appentis ; sur cette maison prévôtale ont été édifiées au cours du 19e siècle, 2 fermes (parcelles 232 et 237) et 1 ferme transformée en atelier de menuiserie (parcelle 231)
Adresse : rue du Four - Epoque : 16e siècle (?) ; 19e siècle
Scierie, usine de tabletterie (usine de tournerie) dite tournerie Vuillermoz
Une scierie et une maison (actuelle salle des machines et atelier de fabrication) sont construites en 1839 (date portée) par Pierre-François Bouvard, en amont de son moulin situé près de la cascade du ruisseau de la Vulve. Elles passent vers 1863 à Romain Burdet et Alphonse Michalet, ce dernier reconstruisant alors une nouvelle scierie ou lui ajoutant un atelier. Evariste Vuillermoz achète les bâtiments existants vers 1880 pour établir une tournerie et demeurer seul utilisateur de la force hydraulique sur le site (il est dit loueur de force motrice) . Originaire de La Pesse, il avait déjà déposé, en 1876, en association avec Faustin-Ernest Millet, une demande pour pouvoir édifier une tournerie sur le ruisseau du Longviry au hameau de la Tour, dans la commune de Viry. Projet qui semble ne pas avoir eu de suite. A partir de 1912 environ, Vuillermoz construit ou modifie, en plusieurs campagnes, l'atelier de fabrication et le logement patronal, et édifie un séchoir à bois vers 1921. Par la suite, deux ateliers coexistent : celui de son frère, produisant des bobines et des manches d'outils, et celui de son fils, fabriquant des articles pour l'industrie électrique, en bois puis en galalithe à partir de 1939 ou 1940, puis des boutons et finalement des bâtons de sucettes. Ces ateliers ferment vers 1968. Moteurs en place : turbine de 8 à 10 ch Laurent et Collot (Dijon) installée en 1912, moteur diesel Lister (Dursley, Angleterre) de 1949. Electrification en 1950. Vestiges d'une roue hydraulique verticale en dessus. 5 ou 6 ouvriers en 1950, 3 dans les années 1960.
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